ARTE par Kei Ohkubo
Seinen
Date de parution au Japon : 2013
18 volumes (en cours), Tokuma Shoten / NSP
Date de parution en France : 2015
18 volumes (en cours), Komikku éditions
Prix de vente : 7,99€
Mon résumé :
Notre histoire se déroule à l’époque de la Renaissance, dans la grande et belle ville de Florence. Notre héroïne, Arte, est la fille d’un aristocrate de la petite noblesse, mais lorsque celui-ci décède, la question du mariage d’Arte est évoquée. Cependant, il y a un hic : il ne reste pas assez d’argent à la famille pour constituer une dot convenable et Arte est une femme passionnée par le dessin. Une passion dévorante dans un domaine misogyne où la femme n’a pas sa place. Qu’à cela ne tienne ! Arte est déterminée et compte bien le prouver. Contre l’avis de sa mère, elle fait le tour des ateliers d’artiste-peintres afin de s’y trouver une place d’apprentie, mais chaque fois, c’est la même rengaine : « Une femme ? Et puis quoi encore ! » C’est alors qu’elle se fait rejeter du dernier atelier de sa liste qu’elle fait la rencontre de Leo, un artiste n’ayant pas d’apprenti. Celui-ci, après avoir vu ses dessins, lui donnera un défi. Si elle réussit, il la prendra comme apprentie, dans le cas contraire… Elle serait contrainte de retourner à sa vie de noble.
Ainsi débute l’histoire d’Arte !
Résumé éditeur :
Florence, début du 16e siècle.
Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville…
Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?
Mon avis
« Arte » est un manga rafraîchissant et pourtant enrichissant sur plusieurs points de vue. Le côté naïf de l’héroïne est très plaisant et ne manquera pas de vous faire sourire, tandis que l’aspect historique vous apprendra discrètement des petites choses sur l’époque de la Renaissance. L’auteur, Kei Ohkubo, montre à quel point il s’est documenté sur l’époque par l’environnement dans lequel évolue Arte. Même s’il ne donne pas les moindres détails de cette époque, il
montre par son dessin et les déconvenues de ses personnages la réalité de l’époque.
Le dessin justement, parlons-en : le trait de Kei Ohkubo est très fin et vivant, ses décors toujours très beaux et présents sans écraser les personnages ou la narration. C’est un petit bonbon pour les yeux que l’on prend plaisir à déguster.
Ce premier volume très prometteur ouvre la porte à une série pleine de vie et d’intrigues qui ne manqueront pas de vous ravir, j’en suis sûre !
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